Crédit : Ethan Rougon
Avant d’envisager de corriger son eau de brassage, il convient de connaître son profil exact, et notamment son pH.
Pour cela, vous pouvez utiliser le site moneaudebrassage.fr qui vous donne, entre autres, le pH de l’eau dans votre ville (si vous habitez en France).
En fonction de votre recette, il vous fournit également des indications sur les corrections à apporter.
Le site est très bien fait et très complet, mais selon votre localisation, les données peuvent dater de plusieurs mois. Or, le pH de votre eau peut varier au cours des saisons. Les informations peuvent donc être obsolètes.
Vous pouvez également contacter la régie des eaux de votre commune ou consulter l’affichage public de votre mairie. En France, ce sont des données publiques.
Toutefois, comme nous l’avons indiqué, le pH de votre eau de brassage va évoluer en fonction du malt utilisé. Or, les données que vous obtiendrez par cette méthode concernent le ph de votre eau à la sortie du robinet, pas celui de votre eau d’empâtage (eau + grains). Ce qui est inutile, tant l’impact du malt est important.
Par exemple, des brasseurs amateurs ont constaté une baisse de plus de deux points de leur pH après l’ajout de malt « classiques ».
La méthode idéale consiste donc à mesurer son pH au moment de l’empâtage et avant l’ébullition. Il peut également être utile de déterminer le profil de son eau de rinçage.
Pour cela, vous avez deux options :
Commentaires (0)