L’empâtage monopalier consiste à ne recourir qu’à un seul palier de saccharification, et donc à conserver la même température pendant tout l’empâtage.
C’est la technique la plus souvent recommandée en brassage amateur.
Généralement, les kits et recettes recommandent une température comprise entre 66 et 68 °C durant une heure.
L’empâtage multipalier permet une meilleure maîtrise de l’activité des enzymes. En fonction du style de bière recherché, on favorisera donc une enzyme plutôt qu’une autre.
Par exemple, si vous souhaitez une bière avec beaucoup de corps, mais un faible degré d’alcool, vous pouvez brasser pendant 45 minutes à 62 °C et durant 15 minutes à 69 °C.
Si l’approche multipalier permet une meilleure maîtrise des réactions chimiques, elle est plus contraignante et nécessite de bien contrôler sa chauffe.
Bon à savoir : certains brasseurs utilisent la technique du mash out, consistant à chauffer le moût en fin de saccharification jusqu’à une température de 77 °C environ.
À cette température, le processus enzymatique est arrêté. Les enzymes ne continuent donc pas leur travail pendant le rinçage des drêches, ce qui a pour effet de fixer la fermentabilité du moût.
Cette technique est surtout utilisée pour les gros brassins.
Enfin, certaines sources recommandent de pratiquer un palier protéique à 50 °C pendant 10 à 20 minutes afin d’augmenter la limpidité du moût. Avec les malts modernes, l’intérêt de cette technique est toutefois de plus en plus contesté, car elle aurait tendance à dégrader la tenue en mousse.
Comme souvent en brassage, nous vous conseillons de faire vos propres expériences.
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